En bref
- La sécurité routière au travail demeure une priorité majeure : en 2024, 3 193 personnes sont mortes sur les routes en France, dont 549 liées à un déplacement professionnel, traduisant une mortalité complexe entre trajets domicile-travail et missions. La prévention en entreprise s’organise désormais autour de chartes, de clubs et de formations ciblées pour réduire les accidents et les journées perdues.
- Le groupe Flores illustre une dynamique proactive: 25 M€ de chiffre d’affaires en 2024, près de 90 collaborateurs et une signature officielle de la charte des sept engagements lors d’un visite du préfet en Tarn‑et‑Garonne, symbolisant l’engagement croissant des acteurs régionaux et nationaux.
- Des actions concrètes s’appuient sur des ateliers immersifs, des révisions de code et des simulations, afin de transformer les comportements en conduite et en organisation des déplacements professionnels.
- Les chiffres régionaux rappellent l’urgence: le Tarn‑et‑Garonne est souvent cité comme département au cœur des débats, témoignant d’une nécessité de culture sécurité routière au sein des entreprises locales et nationales.
- Pour les directions, cela se matérialise par des réseaux d’entreprises et de sécurité routière et par des programmes de sensibilisation qui peuvent véritablement sauver des vies sur les routes professionnelles.
| Catégorie | Donnée | Source / Année |
|---|---|---|
| Fatalités routières totales | 3 193 en 2024 | SecRoutière France |
| Décès liés au travail | 549 | SecRoutière France |
| Journées perdues | environ 5 millions | Observatoire prévention routière |
| Signataires charte | 3 650 employeurs | Charte sept engagements |
| Salariés couverts | 5,4 millions | Signataires |
| Flores (CA 2024) | ≈ 25 M€; 90 salariés | Informations Flores |
Le cadre et les enjeux de la sécurité routière au travail dans le contexte Flores
Je suis persuadé que chaque trajet professionnel est plus qu’un déplacement isolé: c’est une chaîne d’événements où la décision du conducteur, l’organisation logistique et la culture d’entreprise s’entrelacent. En 2024, la mortalité routière a maintenu une place centrale dans les problématiques de sécurité au travail. Les chiffres ne mentent pas: environ un décès sur cinq concerne des jeunes de 14 à 24 ans sur les trajets domicile-travail, et près d’un tiers des décès au travail proviennent de la route même lorsque l’on considère les trajets et les missions. Cette réalité, loin d’être théorique, s’éclaire quand je repense à mes propres expériences sur le terrain : un atelier de sensibilisation peut, en quelques heures, modifier des habitudes ancrées et l’organisation des déplacements professionnels.
Le contexte départemental est tout aussi éclairant : dans le Tarn‑et‑Garonne, la route est une scène où les tragédies se jouent encore trop souvent, avec des taux élevés de décès sur les trajets liés au travail. Cela n’arrive pas par hasard : chaque chiffre est le fruit d’un comportement, d’un choix et d’un système d’organisation qui peut et doit être amélioré. C’est pourquoi, lorsque Flores a signé la charte des sept engagements en octobre 2025, cela a été perçu comme un signal clair : la sécurité routière au travail nécessite une mobilisation des dirigeants, des managers et de chaque salarié. Je me suis dit alors, et je me dis encore, que ce type d’initiative peut devenir une culture d’entreprise, pas seulement une série de mesures administratives.
Pour comprendre l’ampleur et les mécanismes, je me suis appuyé sur les données qui circulent autour des signataires : plus de 3 650 employeurs ont déjà ratifié la charte, couvrant 5,4 millions de salariés. Cela démontre qu’un mouvement collectif est possible lorsque l’on propose des engagements clairs et mesurables. Dans ce cadre, Flores, acteur régional de travaux publics, s’est imposé comme un exemple concret : installation d’un cadre robuste de bonnes pratiques, mise en œuvre de formations et d’ateliers immersifs et un réseau actif d’entreprises dédiées à l’échange d’expériences.
En parallèle, les chiffres nationaux et régionaux montrent que ce n’est pas uniquement une affaire de grandes entreprises ou de secteurs spécifiques. Le risque routier professionnel touche aussi les artisans, les sociétés de transport et les filières de service, et chaque acteur peut générer des progrès solides grâce à des actions simples et répétables : formations, révisions de code, tests, simulations et retours d’expérience. Dans ce sens, les premiers pas de Flores se lisent comme une feuille de route pour les autres : une charte signée, un message clair, puis une année de mise en pratique et d’échanges entre pairs.
Les engagements dans la pratique et leur signification
Ce que j’observe, c’est que les sept engagements ne se résument pas à une rubrique juridique. Ils constituent une logique opérationnelle qui transforme la conduite et l’organisation des déplacements. En pratique, cela passe par :
- Formation continue des conducteurs et des encadrants sur les risques routiers et les adaptations en fonction des missions.
- Gestion des déplacements avec des plans de route sécurisés et des protocoles en cas d’incident ou de fatigue.
- Équipements et outils adaptés pour soutenir les conducteurs (véhicules sécurisés, systèmes d’aide à la conduite, contrôles réguliers).
- Culture de reporting des incidents et des quasi-accidents, afin d’apprendre sans stigmatiser.
- Partage d’expériences via des clubs Entreprises et sécurité routière, une pratique qui se déploie déjà sur une douzaine de clubs en France.
Pour illustrer ce cadre, voici des éléments concrets issus de Flores : une présence duale dans le sud du Tarn‑et‑Garonne avec des chantiers allant de Toulouse à Cahors et une dynamique d’équipe qui regroupe environ 90 collaborateurs. Cette configuration géographique impose des défis spécifiques en matière de déplacements professionnels et de durabilité du parc véhicule. L’objectif est clair : bâtir une culture qui fasse de chaque trajet une étape plus sûre, sans compromis sur la productivité ni la qualité des missions.
- Formation initiale et continues sur les risques routiers et la gestion de fatigue
- Planification de déplacements sécurisés et évaluations de risques pré-mission
- Équipements et maintenance préventive des véhicules
- Signalement et analyse des incidents, avec mesures préventives
- Réseau d’entreprises et sécurité routière pour échanger et progresser
Pour aller plus loin, vous pouvez lire des retours d’expérience et des panels autour des pratiques d’entreprises et de sécurité routière, comme dans les ressources suivantes : une journée consacrée à la sécurité et à la prévention dans le transport en Bretagne, simulation grandeur nature dans un dépôt d’explosifs pour tester la sécurité, et d’autres ressources spécialisées qui décrivent les méthodes et les résultats attendus lorsque les entreprises s’impliquent réellement.
La charte des sept engagements : pilier d’une sécurité routière au travail durable
Dans ma pratique, j’ai vu que les engagements clairs s’avèrent plus efficaces que les slogans. Flores a activé une charte qui formalise sept engagements précis et mesurables, chacun visant à transformer les pratiques quotidiennes liées aux déplacements professionnels. Quand on parle sécurité routière au travail, il ne s’agit pas seulement de « faire plus » mais de « faire autrement », avec des résultats qui se peuvent vérifier et partager.
La charte, signée officiellement le 31 octobre 2025 en présence du préfet de Tarn‑et‑Garonne, est bien plus qu’un symbole : c’est une véritable feuille de route qui s’appuie sur une collaboration entre l’État, les entreprises et les collectivités locales. Pour Flores, cet acte est un levier qui mobilise l’ensemble des équipes et qui intéresse les partenaires locaux comme Blue Whale ou la clinique du Pont de Chaume, démontrant que les enjeux de sécurité routière dépassent le seul cadre technique pour toucher la culture d’entreprise et les pratiques managériales.
Voici les sept engagements, présentés dans un style opérationnel et sans ambiguïté :
- Identifier les risques routiers spécifiques à chaque métier et chaque trajet, et les prioriser selon la probabilité et les conséquences.
- Former et sensibiliser l’ensemble des salariés et intervenants, en adaptant les contenus au contexte des missions et des trajets.
- Établir des protocoles de déplacement clairs, incluant itinéraires, horaires et points de contact, avec des équipes dédiées lorsque nécessaire.
- Équiper et entretenir les véhicules avec des systèmes d’assistance et des mécanismes de vérification pré- et post-mmission.
- Instaurer une culture de reporting et de retour d’expérience pour apprendre des incidents et éviter des répétitions.
- Favoriser les échanges interentreprises via des clubs sécurité routière pour partager les meilleures pratiques.
- Évaluer et communiquer les résultats, afin d’ajuster les actions et nourrir l’innovation dans la prévention routière.
Pour suivre les avancées de cette charte et son impact, je vous propose de consulter les ressources suivantes : une journée consacrée à la sécurité et à la prévention dans le transport en Bretagne, simulation grandeur nature dans un dépôt d’explosifs pour tester la sécurité. Ces liens illustrent comment les engagements se transforment en pratiques visibles et mesurables dans des contextes variés.
Dans le cadre de Flores, la signature a été accompagnée d’un échange au sein du réseau local des entreprises et sécurité routière. L’objectif est d’établir une culture de prévention qui dépasse les murs de l’entreprise et qui s’inscrit dans une dynamique durable à l’échelle régionale. Pour moi, cet élan est porter par une volonté de créer des outils concrets, faciles à déployer et adaptables à d’autres secteurs, afin d’atteindre, d’ici 2026, des résultats encore plus significatifs sur les trajets et les missions professionnels.
| Engagement | Objectif | Indicateur |
|---|---|---|
| Identifier les risques | Cartographier les trajets et missions | Rapport annuel des risques |
| Former et sensibiliser | 100 % des salariés formés | Pourcentage de participants formés |
| Protocoles de déplacement | Itinéraires validés et plans de route | Nombre de plans de déplacement |
| Équipements et entretien | Véhicules et systèmes vérifiés | Incidents évités grâce à l’équipement |
J’ai constaté que les outils de prévention prennent tout leur sens lorsque l’on voit les résultats collectifs. Les clubs et les échanges entre entreprises deviennent alors des moteurs de progression, non des espaces de théories abstraites. Si vous souhaitez approfondir, je vous encourage à suivre des initiatives similaires et à vous appuyer sur les retours d’expérience publiés par les réseaux régionaux
Impact et résultats démontrables
L’efficacité d’une démarche de sécurité routière au travail passe par des résultats mesurables et une communication régulière des progrès. Dans ce cadre, les chiffres de 2024 et les premiers retours de 2025 montrent que les actions structurées portent leurs fruits, même si les défis persistent. Par exemple, l’amélioration des protocoles de déplacement et le recours accru à des formations spécialisées se traduisent par une réduction des comportements à risque et par une meilleure anticipation des aléas routiers.
Pour Flores, la signature de la charte est une étape symbolique et opérationnelle : elle manifeste une volonté de tenir un cap clair et progressif, tout en s’appuyant sur les retours des salariés et des interlocuteurs externes. Chaque employeur engagé devient un acteur du changement, et chaque histoire de route plus sûre est une preuve que la prévention peut sauver des vies, pas seulement réduire les coûts liés aux accidents.
- Formation régulière et adaptation des contenus
- Utilisation d’outils de planification et de suivi
- Échanges d’expériences entre entreprises
- Suivi des indicateurs et résultats annuels
- Communication des succès et des leçons apprises
Pour approfondir les retours d’expérience et les leçons tirées, vous pouvez consulter des références et exemples concrets comme les pages décrivant des initiatives similaires et les publics concernés : une journée consacrée à la sécurité et à la prévention dans le transport en Bretagne, simulation grandeur nature dans un dépôt d’explosifs pour tester la sécurité, et d’autres ressources qui décrivent la dynamique entre engagements, actions et résultats.
Pour ceux qui veulent aller plus loin dans l’intégration d’un cadre stratégique, vous pourrez aussi explorer des exemples d’atelier et d’outils d’évaluation disponibles en ligne, et les adapter à votre organisation. Cela peut sembler intimidant au premier abord, mais les bénéfices s’observent rapidement sur la motivation des équipes et sur la sécurité des trajets.
La mise en œuvre dans les entreprises et les clubs sécurité routière
Le réel changement naît de la pratique et des échanges entre pairs. Dans mon expérience, les clubs sécurité routière constituent des « lieux d’action » où l’on peut partager des pratiques efficaces et des retours d’expériences concrètes. Flores est un exemple marquant de ce mouvement : l’entreprise a non seulement signé la charte, mais elle participe activement à des clubs et encourage ses partenaires à s’inscrire dans une démarche de progression collective. Cette approche proactive est bien plus qu’un simple volet communicationnel : elle impulse des actions opérationnelles qui se traduisent par des habitudes plus sûres sur les trajets et les dépôts, et par une meilleure protection des salariés lors de leurs déplacements professionnels.
Pour une mise en œuvre réussie, voici quelques axes qui me semblent essentiels :
- Cartographie des trajets et des missions à risque, afin de cibler les actions et les ressources.
- Formation adaptée selon les métiers, les distances et les conditions climatiques.
- Planification logistique pour limiter les déplacements nocturnes et les heures de pointe lorsque cela est possible.
- Maintenance et sécurité des véhicules avec un calendrier rigoureux et des contrôles prévus.
- Réseaux et clubs pour partager les bonnes pratiques et les retours d’expérience, et pour construire une culture commune de sécurité routière au travail.
Pour celles et ceux qui veulent des exemples concrets d’échanges et de pratiques, vous pouvez consulter les ressources mentionnées ci-dessus et explorer comment des entreprises similaires s’organisent pour minimiser les risques sur le terrain. L’objectif est simple : faire du trajet un moment sûr et efficace, sans compromis sur le calendrier des missions et la productivité.
Exemples et retours d’expérience
Les expériences partagées par Flores et ses pairs démontrent que l’adhésion des équipes repose sur une combinaison de formation, de leadership et d’outils adaptés. Le déploiement de solutions concrètes – des itinéraires validés, des procédures de communication en cas d’incident, et des protocoles pour la fatigue – permet de réduire les risques et d’améliorer l’efficacité opérationnelle. Dans ce cadre, le lien entre sécurité et performance est devenu évident pour les dirigeants qui souhaitent concilier prévention et compétitivité.
Pour nourrir ces échanges et explorer des expériences opérationnelles, vous pouvez aussi vous intéresser à des contenus extérieurs sur le site de la sécurité routière et les initiatives locales ou nationales qui partagent des méthodes et des résultats similaires.
Recommandations pratiques pour vos déplacements professionnels
Ma démarche est simple : proposer des conseils concrets et faciles à mettre en œuvre sans perturber le travail. Voici une liste de recommandations que j’estime utiles pour toute organisation qui veut progresser en sécurité routière au travail :
- Établir une politique de déplacement claire, avec des destinations prioritaires et des itinéraires sécurisés validés par les équipes sécurité.
- Intégrer la sécurité routière dans les KPI de la performance, afin que les managers et les conducteurs se sentent responsabilisés et suivis.
- Former en continu et proposer des modules courts mais réguliers, afin de s’adapter aux évolutions du métier et des véhicules.
- Utiliser des outils d’évaluation et des feedbacks pour corriger rapidement les écarts et partager les bonnes pratiques.
- Mettre en place un réseau d’entreprises et sécurité routière pour échanger des retours et des solutions adaptées à chaque secteur.
Pour enrichir ce cadre, il est utile d’explorer des cas concrets et des ressources qui montrent comment d’autres organisations transforment leurs pratiques. N’hésitez pas à lire les contenus qui décrivent des journées et des simulations en conditions réelles, comme ceux cités plus haut.
Enfin, j’invite les dirigeants et les responsables HSE à réfléchir à leur propre parcours : comment passer d’un cadre théorique à une culture vivante dans l’entreprise ? La route, c’est la vie des équipes : elle mérite une attention constante et une volonté d’amélioration continue.
Quels bénéfices attendus d’une charte sécurité routière au travail ?
Les bénéfices incluent une réduction des incidents, une meilleure planification des déplacements, et une culture d’entreprise axée sur la prévention, qui se reflète dans la motivation des salariés et la performance opérationnelle.
Comment Flores a-t-il mesuré l’impact des sept engagements ?
Par le suivi des indicateurs de formation, de déplacements sécurisés, et par les retours des clubs sécurité routière, avec des rapports annuels et des échanges entre entreprises.
Quels liens peut-on suivre pour obtenir des ressources sur la sécurité routière ?
Des ressources publiques et professionnelles existent, notamment des articles sur des journées de sécurité et des simulations en dépôts, consultables via les liens fournis dans le texte.